Vie d'artiste
Florence... C’est Charles Houben et le Petit Belge qui nous ont fait nous « rencontrer ». Florence, cette dame qui répondait toujours sous « anonyme » et signait Florence aux billets du Petit Belge. Ses interventions avaient élégance et discrétion, on les imaginait écrites avec un beau stylo à plume d’or, sur un papier vélin au grain noble. Il y avait, dans ses notes, les accents d’une joie tranquille, celle qui vient de l’amour du beau, du juste, de la vie. Et puis Florence est à moitié belge, et cette moitié était curieuse de ce qui se passait de ce côté de la frontière, ce qui expliquait ses visites sur la pointe des pieds qu’elle terminait par un sourire à la Mona Lisa en laissant sa petite opinion anonyme…
Charles Houben, disait-elle, lui était familier. Elle en avait vu des oeuvres quand elle était jeune. Ses parents étaient artistes, avaient plusieurs tableaux, et oui, elle avait vu des Charles Houben ! Florence est de Nantes, et il me semble savoir qu’un portrait de la femme de Charles Houben – la bien belle Jane Kufferath - se trouve dans un musée nantais. Ah que c’était donc amusant de « rencontrer » dans le salon virtuel du Petit Belge une dame qui, en quelque sorte, savait, avait eu elle aussi des émotions autour de tableaux, d’amoureux de la lumière. Florence a, alors, cessé d’être un nom qui signait les billets d’anonymes, elle est entrée dans le réel.
Avec ce prénom qui parle de Toscane et de vallons d'où jaillit le Chianti, du chant joyeux du rossignol (je préfère cette image pour Florence Nightingale à celle de la guerre de Crimée…), voilà qu’il se posait sur le pinceau de cette artiste elle-même, puisque Florence s’est décidée à sortir de l’anonymat, et à ouvrir la porte de son pays des merveilles. Ding dong ! Un grelot d’argent tinte dans le soleil, et l’atelier de Florence se révèle avec un peu de fierté quand même. C’est qu’il nous conduit sur des plages ou le vent fait courir le sable et frôle gentiment les peaux échauffées ; entre les hautes herbes d’un champ où blés et coquelicots s’écartent au passage d’un lapin ; sur les chatoyants pétales de fleurs se prélassant dans un vase ; sur la surface de l’eau qui vient lécher la rive et la saler de son amour…
Avec quel amour Florence sait-elle demander à ses rosiers de se faire beaux, de rosir et de gonfler les pétales pour gagner un peu d’immortalité sur ses compositions florales !
Florence est une dame dont la vie a déjà tant de souvenirs mouvants et rieurs. Une palette aux couleurs de l’amour, aux mille senteurs, aux petits bonheurs irremplaçables.
Florence est une dame. Et pas anonyme du tout …
Chère Florence, si nous buvions un sherry dans ton jardin, en complimentant la libellule et la digitale ? Et regardons les riches heures de ta vie d’artiste !
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