Charles Houben et ses taches de lumière
Charles Houben est, je crois (si je ne me trompe pas d’une génération !) mon arrière-grand-oncle. Je parle du peintre paysagiste belge, et non pas du Saint !
Il était né en 1871, et est mort en 1931. Il fut un peintre post-impressionniste, ami de Bastien et de bien d’autres. Pendant la guerre 14-18 il fit partie d’un corps d’armée qui réunissait des artistes. Ceux-ci devaient témoigner de l’actualité.
Mon père se souvient un peu de lui, et son nom a toujours eu un accent familier, ne serait-ce que parce plusieurs de ses tableaux, mis ça et là dans la maison, nous parlaient de ses endroits favoris, de la façon dont il regardait les choses. Ces choses et endroits qui lui avaient donné l’envie de composer ce chant de couleurs et d’ombrages pour que toujours on sache qu’ils avaient eu cet instant de gloire arrivé jusqu’à nous par son talent. Verviétois, et attaché lui aussi à la tannerie familiale et la radieuse campagne alentour, son pinceau nous dit avec tendresse : c’était comme ça, le savais-tu, ici… ? Je t’en donne un souvenir que tu n’as jamais eu.
L’Eau noire et son bouillonnement sous les arbres,

ou ce chemin de terre et cailloux longeant la forêt, promenade si chère à mes grands-parents qu’ils lui en ont demandé sa vision.


Mon préféré était sans conteste ce grand tableau (deux mètres deux sur un mètre trente-deux !) qui sent l’eau libre et dont la vibration de la lumière dans le canal taquine la vue. Et ces paisibles blés coupés dans le champs, on croit en sentir la riche odeur...

Il aimait la Flandre et le Limbourg, la boue et les canaux, la campagne.
Il a donné une âme aux échos du bonheur surpris au détour du chemin, dans le scintillement de l’eau, dans la course paresseuse des nuages.
Il était né en 1871, et est mort en 1931. Il fut un peintre post-impressionniste, ami de Bastien et de bien d’autres. Pendant la guerre 14-18 il fit partie d’un corps d’armée qui réunissait des artistes. Ceux-ci devaient témoigner de l’actualité.
Mon père se souvient un peu de lui, et son nom a toujours eu un accent familier, ne serait-ce que parce plusieurs de ses tableaux, mis ça et là dans la maison, nous parlaient de ses endroits favoris, de la façon dont il regardait les choses. Ces choses et endroits qui lui avaient donné l’envie de composer ce chant de couleurs et d’ombrages pour que toujours on sache qu’ils avaient eu cet instant de gloire arrivé jusqu’à nous par son talent. Verviétois, et attaché lui aussi à la tannerie familiale et la radieuse campagne alentour, son pinceau nous dit avec tendresse : c’était comme ça, le savais-tu, ici… ? Je t’en donne un souvenir que tu n’as jamais eu.
L’Eau noire et son bouillonnement sous les arbres,

ou ce chemin de terre et cailloux longeant la forêt, promenade si chère à mes grands-parents qu’ils lui en ont demandé sa vision.


Mon préféré était sans conteste ce grand tableau (deux mètres deux sur un mètre trente-deux !) qui sent l’eau libre et dont la vibration de la lumière dans le canal taquine la vue. Et ces paisibles blés coupés dans le champs, on croit en sentir la riche odeur...

Il aimait la Flandre et le Limbourg, la boue et les canaux, la campagne.
